La trésorerie: le plus grand défi de cette année pour les entreprises du continent américain

Publié par Atradius – Paris, 25 septembre 2013

Les entreprises sur le continent américain se disent préoccupées par le maintien d’un niveau de trésorerie suffisant cette année, et considèrent que ce sera l’un des plus grands défis auxquels elles seront confrontées, tout comme l’avaient exprimé les entreprises européennes dans le Baromètre qui leur a été consacré. Au Canada et aux États-Unis, les créances B2B export représentent une plus grande menace alors qu’au Mexique et au Brésil les créances B2B domestiques sont plus préoccupantes.

Le Baromètre Atradius des pratiques de paiement de septembre 2013, présente une étude sur les entreprises B2B au Brésil, au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis.

Il met en évidence que malgré une légère amélioration économique, générer et maintenir une trésorerie suffisante demeure une priorité. L’évolution des défaillances, la lente croissance des ventes et les défauts de paiement sont des éléments préoccupants qui menacent la trésorerie des entreprises.

Pour les entreprises interrogées au Canada et aux États-Unis, les créances B2B export représentent une plus grande menace que les créances B2B domestiques. Aux États-Unis 6,7 % des créances export et 4,5 % des créances domestiques sont considérées comme irrécouvrables. Au Canada, 5,9 % des créances export et 4,3 % des créances domestiques sont également irrécouvrables. Au Mexique et au Brésil, les créances domestiques représentent un problème plus important avec au Mexique 6,4 % des créances B2B domestiques considérées comme irrécouvrables contre 5,5 % des créances export et au Brésil, 7,7 % des créances B2B domestiques et 7,3 % des créances export considérées comme irrécouvrables.

Par rapport aux entreprises en Europe, le recouvrement des créances export est toujours un défi plus important pour les entreprises américaines interrogées. Que ce soit en raison d’un manque d’expérience à l’export, de pratiques de paiement incohérentes, de barrières linguistiques ou culturelles ou d’un recours peu répandu à des solutions d’externalisation du credit management comme l’assurance-crédit, les entreprises américaines semblent rencontrer plus de difficultés pour recouvrer leurs factures export.
Les retards de paiement impactent fortement le délai moyen de règlement (DSO) et pèsent sur la trésorerie:

Le DSO moyen des entreprises interrogées (58 jours) est presque deux fois plus élevé que le délai contractuel moyen (31 jours). Le Brésil a le DSO moyen le plus élevé (86 jours) et les États-Unis le plus faible (41 jours) (Canada 51 jours, Mexique 55 jours). Les entreprises brésiliennes restent cependant peu sensibles à l’allongement du DSO, puisqu’elles déclarent ne commencer à se préoccuper du DSO que s’il excède le délai contractuel moyen de plus de 90 jours soit beaucoup plus que la moyenne de l’enquête.

Richard Ariens, directeur régional d’Atradius Trade Credit Insurance pour la zone ALÉNA, commente : « Même si l’environnement économique s’améliore, le risque de défaut de paiement des clients ne diminue par forcément. Que ce soit par l’utilisation d’une assurance-crédit, d’une agence de recouvrement, de vérifications de la solvabilité ou tout simplement par la mise en œuvre d’un processus de relance structuré, il est important que les entreprises renforcent leur credit management. Cela les aide à protéger leurs flux de trésorerie et assure leur stabilité financière, tout en améliorant leur capacité à se développer. »

Consulter le rapport complet sur les résultats de l’enquête du Baromètre Atradius des pratiques de paiement 2013 pour le continent américain